RIOUX-MARTIN, histoire civile et religieuse

RIOUX-MARTIN, histoire civile et religieuse

RIOUX-MARTIN

ex RIVUS MARTINI

Arrondissement d’Angoulême – Canton de Chalais

 Histoire civile et religieuse :

D’après le texte de Grégorie de Tours “Les miracles de Saint Martin”, entre les années 371 et 397.

La légende donne écho au récit consigné par Grégorie de Tours, l’ancien nom ecclésiastique est bien “Rivus Martini”, devenu “Ris-Riou” et enfin “Rioux-Martin”.

Selon un récit de Saint Grégoire de Tours, Saint Martin, entrant en Saintonge,”in pago sanctonico“, rencontra un passant à qui il demanda de l’eau ; cet homme n’ayant pas répondu à cette demande, une femme en offrit au saint, et alla en puiser pour lui à une fontaine éloignée. En récompense de cette bonne action, et pour éviter désormais à cette femme d’aller chercher de l’eau aussi loin, Saint Martin fit jaillir une source à l’endroit où il s’était arrêté. Saint Grégoire en racontant ce miracle dit qu’il eut lieu à Niaio-Jiaillo, et que le pied de l’âne sur lequel était monté saint Martin s’y trouve empreint.

 

 EGLISE SAINTE EUTROPE

Initialement consacrée à la Sainte Trinité

Classée parmi les Monuments Historiques depuis 1875

Église de style “Roman Fleuri” du XII ° siècle, belle flèche romane à 8 pans avec flèche conique en pommes de pin.

De l’ancien diocèse de Saintes, cette église romane a été profondément restaurée de 1858 à 1862 et en 1878.

Les premiers Registres Paroissiaux remontent à 1633.

Sa nef a deux travées percées d’une fenêtre, la première occupée par une tribune, dont les côtés sont chargés d’arcades aveugles surbaissées. Celles-ci reposent sur des dosserets, à deux colonnes jumelles, d’où partent les doubleaux à un rouleau brisé.

Les chapiteaux sont galbés et leurs tailloirs sculptés. Le faux carré est couvert d’une coupole barlongue sur pendentifs, dont les grands arcs à double rouleau épousent la courbe et sont portés par des pilastres saillants et à colonne. Des cordons à tête de clou entourent leur extrados. Le grand arc ouest, plus bas que le berceau de la nef, est surmonté d’un mur de raccordement.

Une chapelle peu profonde, en demi-cercle et sous cul-de-four, recouvrant un caveau, est percée dans le mur nord. Sur le choeur à chevet plat, la voûte est sur croisé d’ogives, reçues par des consoles, deux baies l’éclairent, l’une au Nord, l’autre au Sud, entourées d’un cordon mouluré, se redressant jusqu’aux consoles.

Sur la façade fortement restaurée, ouvre une porte à cinq voussures, entre deux arcades aveugles à une seule, avec un cordon circulaire, sur colonnes, dont les tailloirs prolongés soulignent les tympans, au-dessus, un bandeau sur corbeaux nus porte cinq arcs semblables aux précédents, le pignon est décoré des trois autres arcades, au-dessous d’une baie rectangulaire.

Les contreforts sont formés de pilastres renforcés de colonnes jumelles sur les extrémités ouest de la nef, les autres sont doublés. Toutes les corniches, sur corbeaux nus, ont été remontées.

Le clocher au-dessus de la coupole, moderne et rectangulaire, a deux baies sur les côtés de l’ouest et à l’est et sur les autres, à deux rouleaux sur colonnettes, avec cordon circulaire, et séparées par un faisceau de trois colonnes, que l’on retrouve sur les angles. Une corniche à corbeaux nus les surmonte, elle porte une flèche octogonale, en pierre, aux côtés lisses, percés de deux rangs superposés de baies rectangulaires et inégales, les plus longues en bas.

Sa base est accostée sur les angles, sur les quatre pinacles, formés de cônes lisses à bouton terminal, sur les petites colonnes.

Le clocher en forme de flèche, exposé aux dégâts de la foudre, a été plusieurs fois réparé.

Un bas-relief, en bois du XVII° ème siècle, représentant l’Annonciation, a été encastré dans une stalle.

Bibliographie : Abbé Nanglard, loc. cit., t. III, p. 458 ; t. IV, p. 396.

 La cloche date de 1786, son parrain est Monsieur Gabriel Marie de Talleyrand Périgord, Comte de Périgord et Grignols, Prince de Chalais ; et sa marraine est Madame la Princesse de Chalais, représentée par Madame de la Curaterie.

 

Rioux-Martin : civil and religious history

 Local legend recounts the same story as does the Gréogoire de Tours’s text. The old ecclesiastical name  is “Rivus Martini”, whith became “Ris-Riou” and finally “Rioux-Martin”.

The church “Sainte Trinité” :

Twelfth century “Roman fleuri”, beautiful roman spire with eight faces with conical spires in pine cones.

The bell circa 1786. The Godfather Gabriel de Talleyran Périgor, Count of Périgord et Grignols ans Prince of Chalais. The God mother the Princess of Chalais, represented by Madam de la Curaterie.

The church Sainte Trinité was classed as a Historical Monument in 1875. The earliest parish registers date from 1633.

 

Panneau église